Après la guerre civile, rapporte Fortune Arica, le pays connaît un début de réveil en immobilier. Le peuple revendique un toit beau, décent et moins cher. Les choses vont bon train, puisque la stabilité politique est revenue donc les maisons croissent particulièrement dans la capitale Bujumbura.
Situation immobilière
Vous constaterez dans ce pays que la ville voit le nombre de ses habitants augmenter. Les réfugiés de guerre sont rentrés chez eux. Donc désormais des particuliers construisent leurs maisons, de nombreuses personnes réclament de plus en plus de logements collectifs et de qualité. Des locaux de bureaux et résidences individuelles sont sollicités sur le marché de l’immobilier au Burundi. La classe sociale moyenne revendique un prêt immobilier aux dirigeants.
Le marché immobilier au Burundi, bien que toujours sous développé,connaît tout de même une croissance. Vu la demande et le taux d’avancement intéressant de l’urbanisation, il y a un déficit de 20 000 maisons au moins Parfois on fait appel aux pays voisins pour faire certaines analyses importantes de l’immobilier burundais. D’ailleurs, l’Etat lance des appels à contributions, afin que des investisseurs immobiliers expatriés viennent appuyer la volonté d’investir des locaux qui s’y ont déjà lancé.
Prêt immobilier
Il est très fréquent de voir des nouveaux citoyens moyens réclamer des prêts hypothécaires dans les villes. Cette demande est butée à des obstacles malgré la volonté des pouvoirs publics. Trois structures octroient des financements dans ce pays:
- Eco Bank
- La BBCI ou Banque Burundais de Commerce et d’Investissement,
- la BNDE ou Banque nationale de développement économique;
- Enfin le FPHU aussi appelé Fonds de Promotion de l’Habitat Urbain.
Les prêts de moins de 8 ans sont les plus courants, près de 65% des prêts hypothécaires du pays. On enregistre aussi des préfinancements à court et, les crédits immobilier à long terme sont de 35% en moyenne.
Les problèmes aux crédits de logement
- une gestion du foncier national immature, faible taux d’immatriculation des terrains
- enregistrement des titres butée à une lourdeur administrative poussée;
- assurance retraités faibles pour financer les prêts et projets,
- une politique immobilière réduite et fragile,
- une vision juridique mal adapté
A ces couacs, ajoute Fortune Africa, on peut rajouter une main d’œuvre en BTP mal formée et peu formée pour mener à bien de bons et gros projets modernes et en grande quantité pour satisfaire les besoins en habitations et logements collectifs des populations.