En 2015, les élections sont contestées au Burundi. Ce qui avait entraîné des manifestations et la déportation des populations vers les pays voisins. La pays a aussi vu ses populations se déplacer à cause des inondations. Suite au calme revenu, on ne cesse de demander des financements hypothécaires ou maisons au Burundi.
La vie chère
La vie chère causée par tous ces mouvements sociaux qu’a connu le pays a frappé aussi le secteur immobilier. Le pays où 80% des habitants vivent du fait de l’agriculture, les bâtiments n’y sont vraiment pas assez nombreux. Les constructions étant pour la plupart rares, l’argent l’est encore plus.
D’ un autre côté, les prêts immobiliers ont décuplé, les banquiers ont durci les conditions d’obtention des prêts pour maisons.
Dégâts sur l’immobilier
Vu la crise du Covid et ensuite celle de la guerre en Ukraine et en Russie, l’inflation sur le logement a touché:
- les prix du ciment au Burundi;
- les coûts des tôles;
- les frais d’autres matériaux, sables et bois ne sont pas en reste
- on voit des maisons mal construites, en général par les paysans pauvres
- les structures sanitaires sont rares, vieilles et inadaptées,
- les taux élevés pour les prêts immobiliers;
- les promoteurs du secteur BTP sont devenus réticents
L’inflation des denrées alimentaires a réduit la qualité même au niveau de la nutrition, tout ceci a concouru à rendre le logement difficile pour les burundais durement appauvris. D’ailleurs, les chiffres estiment à 17% le taux de prêts bancaires enregistrés pour bien se loger que ce soit pour la location des appartements ou pour la construction des maisons individuelles au Burundi.
Des espoirs sur l’immobilier?
Il y a en effet un peu d’espoir vu que le gouvernement burundais, surtout à la capitale, lance des petits projets pour permettre une urbanisation évolutive, lente tout de même. L’économie burundaise, avec des millions d’aides humanitaires, se relève tant bien que mal. Cela conduit à donner de l’espoir pour un logement croissant malgré sceptiques, expatriés comme nationaux. En dernier lieu, on sait que les secteurs de l’énergie, celui des transports ont été forcément financés, ce qui contribuera, au cours de la réalisation de leurs projets, à développer des maisons à constructions rapides pour loger les populations et les employés là où l’énergie et les routes vont passer.
